lamy@ai.utoronto.ca (Jean-Francois Lamy) (11/16/89)
Est-ce que le Que'bec offre des cours d'immersion/intensifs en Anglais aux e'le`ves du re'seau Franc,ais? Je ne me souviens pas d'en avoir vu mention, mais vu la popularite' des programmes d'immersion en langue seconde au Canada Anglais c,a me semblerait une bonne formule tant pour assurer un plus grand enthousiasme envers le re'seau Franc,ais de la part des Anglophones et allophones (ide'e radicale, l'e'tudiant apprend la deuxie`me langue pluto^t que de faire semblant) que pour donner aux e'tudiants que'becois un des outils requis pour faire face au monde de la fin du 20e sie`cle. On a beau savoir faire, il faut savoir vendre itou. Jean-Francois Lamy lamy@ai.utoronto.ca, uunet!ai.utoronto.ca!lamy AI Group, Department of Computer Science, University of Toronto, Canada M5S 1A4
jnantel@orchid.waterloo.edu (Jerome Nantel) (11/20/89)
L'immersion en francais au Quebec n'est pas vraiment necessaire puisque la plus part des jeunes ont beaucoup de contacts anglophones et aprennent a parler l'anglais d'une facon tres courante. C'est peut-etre moins vrai dans les plus petites villes, mais ca ne vaut pas le peine d'ouvrir un debat d'empleur inimaginable a ce sujet. :-).
lamy@ai.utoronto.ca (Jean-Francois Lamy) (11/22/89)
jnantel@orchid.waterloo.edu (Jerome Nantel) writes: >L'immersion en francais au Quebec n'est pas vraiment necessaire >puisque la plus part des jeunes ont beaucoup de contacts anglophones >et aprennent a parler l'anglais d'une facon tres courante. Absolument pas. C'est peut-e^tre vrai pour certains quartiers de Montre'al et peut-e^tre quelques autres villes (Sherbrooke, Hull?), mais la plupart des jeunes francophones auxquels j'ai e'te' expose' *comprennent* l'anglais de la te'le'vision, mais ne le *parlent* certainement pas de fac,on courante, et ne peuvent pas le lire convenablement non plus (par expe'rience, ayant eu a` utiliser des bouquins en Anglais pour certains cours que j'ai enseigne' ou aide' a` enseigner a` Montre'al). (En passant, il n'est pas toujours possible de trouver un bouquin acceptable pour enseigner en Franc,ais. D'une part, l'expose' d'un bouquin venant de France aura (trop) souvent comme phrase d'ouverture: "Soit Omega, une base de donne'es, un quadruplet <...,...,...,...>" et fera re'fe'rence a des connaissances mathe'matiques en the'orie des groupes qui ne sont pas enseigne'es aussi to^t ici). D'autre part, il n'est pas rare de voir des cas comme le langage Ada, concu en France, ou` on trouve imme'diatement apre`s l'apparition des imple'mentations utilisables pour enseigner une douzaine de bons bouquins en Anglais, et aucun en Franc,ais. Ou encore, je me souviens d'avoir rec,u une copie d'e'valuation d'un bouquin e'crit par deux Franc,ais (en Anglais), demandant si c,a valait la peine de faire traduire le livre pour le marche' Francophone). Jean-Francois Lamy lamy@ai.utoronto.ca, uunet!ai.utoronto.ca!lamy AI Group, Department of Computer Science, University of Toronto, Canada M5S 1A4 Departement Informatique et Recherche Operationnelle, Universite' de Montre'al.