jbergeron@watvlsi.UUCP (06/24/87)
Je ne sais ce que les francophones hors-Que'bec pense de la clause de la Socie'te' distincte pour le Que'bec dans l'accord du lac Meech mais personnellement je crois que le Que'bec leur (je dis 'leur' parce que je suis Que'be'cois) a` fait un joli pied-de-nez. Maintenant que le Que'bec a le droit de promouvoir son aspect franc/ais me^me en de'pit de sa communaute' anglophone, je me demande bien comment il va pouvoir supporter les revendications des francophones hors-Que'bec. Toute ne'gociation est un principe de donnant-donnant. Si on se prend un droit, il est acceptable que l'autre partie se le prennent e'galement. Montre'al (qui a de'ja` e'te' mentionne'e comme la seconde plus grande ville francophone au monde) compte de'ja` plus d'immigrants et d'anglophone que de Que'be'cois d'origine. Le'gife'rer pour essayer de garder le franc/ais la seule langue en usage officiel n'est qu'une perte de temps puisque ses effets ne peuvent e^tre qu'a` court terme. Et dans les re'gions, croyez-moi, le franc/ais ne risque pas grand chose qu'il n'a pas de'ja` subit profonde'ment. Comme quelqu'un l'a de'ja` fait remarquer, un langue est une chose dynamique qui s'adapte a` son milieu. Pensons-y, le franc/ais n'est qu'une pourriture du latin, cause'e par d'ignares le'gionaires romains occupant la Gaule... Il eut mieux valu de garantir un droit EGAL, non pas prioritaire, dans TOUT le Canada pluto^t que simplement au Que'bec. D'ailleurs, je me demande bien si ces garanties n'auraient dues e^tre e'crites que pour nos politiciens car je n'ai vu que de la compre'hension et tole'rance chez tous les Canadiens (anglais ou franc/ais) que j'ai connu pour l'un ou l'autre groupe. Il est e'galement triste de parler des Canadiens en tant que deux groupes... Janick Bergeron